Mon résumé: Edwige la blonde devrait être aux anges, enfin enceinte de son vieux comte, elle se ronge cependant du charme trouble qu'un bohémien de passage lui a laissé. Le fils naissant au sombre regard et à la peau blanche et vermeille est fêté et nommé Oluf mais son thème astral contient deux étoiles, une verte et une rouge, comme si deux hommes avaient présidés à sa conception et l'influençait en alternance.
Le mire déclare qu'il sera très heureux ou très malheureux voire les deux à la fois.
De fait, un moment charmant, l'autre presque démoniaque, il fait la fierté de son père qui le voit et de sa mère qui garde son lourd secret. Le jeune homme grandit et reprend le titre de son père à sa mort et devient donc le nouveau comte de Lodbrog Il a 20 ans et ravage les coeurs disponibles sans pouvoir vraiment s'accrocher, sa mère est morte de ses angoisses mais le jeune désire enfin connaître l'amour qu'il pense avoir trouvé en la personne de la comtesse Brenda.
Las, celle-ci le rejette car refusant d'aimer deux hommes à la fois, le sommant de se débarrasser du chevalier à l'étoile rouge avant de lui céder, il quitte ne comprenant pas pourquoi la comtesse voit deux hommes alors qu'ils sont seuls.
Las, bourré de questions et alors qu'il retourne la voir à travers une terrible tempête, il se retrouve face à un chevalier au panache rouge tandis que lui porte un panache vert. Étant sur une étroite sente, l'un des deux devrait reculer pour laisser passer l'autre, un féroce combat entre les chevaliers et leurs molosses et alors que le heaume du chevalier rouge saute, Oluf se rend compte que tous les coups portés à l'autre le lui sont aussi et inversément et qu'il ne se bat que contre lui-même.
A cette révélation, son double maléfique s'évanouit en fumée et tout se calme.
Ses yeux sont devenus couleur de l'azur de la réconciliation céleste et la comtesse accepte désormais de l'épouser tandis que ses parents reposent enfin en paix.
2eme résumeLe combat commença. Les épées, en tombant sur les mailles d'acier, en faisaient jaillir des gerbes d'étincelles pétillantes ; bientôt, quoique d'une trempe supérieure, elles furent ébréchées comme des scies. On eût pris les combattants, à travers la fumée de leurs chevaux et la brume de leur respiration haletante, pour deux noirs forgerons acharnés sur un fer rouge.
Les chevaux, animés de la même rage que leurs maîtres, mordaient à belles dents leurs cous veineux, et s'enlevaient des lambeaux de poitrail ; ils s'agitaient avec des soubresauts furieux, se dressaient sur leurs pieds de derrière, et se servant de leurs sabots comme de poings fermés, ils se portaient des coups terribles pendant que leurs cavaliers se martelaient affreusement par-dessus leurs têtes ; les chiens n'étaient qu'une morsureet qu'un hurlement.
Les gouttes de sang, suintant à travers les écailles imbriquées des armures et tombant toutes tièdes sur la neige, y faisaient de petits trous roses. Au bout de peu d'instants, l'on aurait dit un crible, tant les gouttes tombaient fréquentes et pressées. Les deux chevaliers étaient blessés.
Chose étrange, Oluf sentait les coups qu'il portait au cavalier inconnu ; il souffrait des blessures qu'il faisait et de celles qu'il recevait : il avait éprouvé un grand froid dans la poitrine, comme d'un fer qui entrerait et chercherait le cœur, et pourtant sa cuirasse n'était pas faussée à l'endroit du cœur : sa seule blessure était un coup dans les chairs au bras droit.
Singulier duel, où le vainqueur souffrait autant que le vaincu, où donner et recevoir était une chose indifférente.
Ramassant ses forces, Oluf fit voler d'un revers le terrible heaume de son adversaire. - Ô terreur ! que vit le fils d'Edwige et de Lodbrog ? il se vit lui-même devant lui : un miroir eût été moins exact. Il s'était battu avec son propre spectre, avec le chevalier à l'étoile rouge ; le spectre jeta ungrand cri et disparut.
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